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dire quoi

dire quoi, quand sà »r de rien ; quand il suffit d’ouvrir un tiroir, en tirer quelques enveloppes et voir le monde se dérober sous vos yeux, tout rongé de sa découverte, bouffé du dedans par une dizaine de mots pas plus ; peut-àªtre màªme moins suffisent parfois ; alors, les élucubrations, les numéros d’équilibriste avec les mots ou les[...]

plein soleil

plein soleil - une antenne de plus sur la maison d’en face - à chacun la sienne - sur chaque toit ou presque - pris soin de l’enlever sur la maison à l’abandon un peu plus loin - les antennes qui changent - les amandes qui grossissent - premiers concombres lilliputiens dans la serre "récup’ portes-fenàªtres" - bien lu hier[...]

des jivaros

des jivaros c’était ; ils avaient beau dire, se coller des noms pour donner le change ; des jivaros ; et tous sans exception ; il fallait voir comme ils s ?approchaient de vous, prenaient leur temps avant de vous agripper soudain ; vous étiez pris, plus possible de bouger faire un geste, vous enserraient sévère ; vous aviez beau tenter de gueuler[...]

vases communicants / Josée Marcotte

Vases communicants aujourd’hui avec Josée Marcotte. Grand plaisir à suivre non seulement les tribulations maniacofictives de Marge qui ont déjà fait l’objet d’un ouvrage numérique chez publie.net, mais aussi ses Mémoires d’outre-songe, blog sur lequel elle m’accueille aujourd’hui. Après lecture d’un de ses[...]

départ

Reprise du texte paru chez à‰ric Dubois pour les vases communicants de février. Vendredi prochain, échange avec Lucien Suel sur le thème de la route (dans la continuité du départ...).
Tout départ est tri. Et donc critique. Tout départ est passage au crible. Tout départ est séparation au-dedans avant màªme d ?impliquer un quelconque mouvement. Et par[...]

langue frime

Blois, 17 Rue Porte Chtraine

tu dis (9)

tu dis : « J’aime les villes de bord de mer : pour n’avoir qu’à longer... » tu dis : « Les matins de brume surtout, monde sans limites ni contours. » tu dis : « Le pier comme un tunnel sonore, pulsations de basses, cliquetis des pièces, stridences compressées des jeux électroniques, détonations, moteurs en sur-régime, mais[...]

novlangue

http://dtgc.ovh/index.php/2017/05/1...
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brisé là 

du talon qui s ?abat sentir monter le cri, poussée lente mais tu la sais inévitable, ne rien anticiper : ce serait abandonner – du moins ce que tu crois – ne rien prévoir, mais une fois qu ?hors appréhender ton cri pas tant par goà »t de la table rase mais débusquer ce qui là se niche, surgit quand l ?énergie déployée et que dans tes bras et jusqu ?aux[...]

rien sous la main que le vide

Ce qu’on appelle ridiculement le "travail de l’écrivain" est une oisiveté qui confine à la misère. Il n’a pas de bout de couverture, de tricot, à peine d’agitation manuelle. Ce travail n’apaise pas, il ne dirige pas la pensée hors de soi, il ne fournit pas de dérivation à l’animation propre à un corps. Il n’a[...]

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